Être propriétaire d’une maison avec piscine privée… C’est le rêve de beaucoup d’entre nous ! Que vous habitiez ou non dans une région ensoleillée, installer une piscine sur votre terrain est un atout considérable, qui apportera une vraie plus-value à votre patrimoine immobilier. Il faut savoir que le prix de revente d’une habitation avec piscine peut en moyenne être de 5 à 20 % plus cher ! Mais avant de vous lancer, faisons le point sur les éléments à prendre en compte pour réussir votre projet.
1 - Choisir le bon modèle
L’installation d’une piscine est un véritable chantier ! Notre premier conseil, donc, est de prendre le temps de bien définir votre projet afin de choisir le modèle de piscine qui vous convient. Vous trouverez sur le marché un large choix pouvant répondre à tous vos critères et s’adaptant à votre budget.
Les piscines hors-sol
L’autoportante : c’est la plus abordable et la plus facile à mettre en place. Vous la trouverez en commerce dès 300 euros.
En kit : ce type de piscine est plus robuste et coûte entre 700 et 10 000 euros.
Afin que votre achat vous apporte entière satisfaction et perdure dans le temps, veillez à ce que les matériaux utilisés soient de bonne qualité et que votre piscine soit équipée au minimum d’un système de filtration.
Les piscines enterrées
Les préfabriquées à coque en polyester : elles sont livrées en un seul bloc et permettent une installation rapide. Les prix varient entre 10 000 et 35 000 euros en fonction des équipements choisis et le coût de la main d’œuvre pour l’installation.
Les piscines en kit à panneaux modulaires : le choix des matériaux est vaste, les structures s’assemblent de multiples façons et le montage peut être fait par soi-même ou par un professionnel. Les prix vont de 7 000 à 45 000 euros en fonction des options que vous choisirez.
Les sur mesure : elles sont créées par des professionnels en fonction des envies du propriétaire. Ce type de piscine est évidemment le plus coûteux ! Comptez au minimum 30 000 euros pour une piscine sur mesure en béton.
Certains équipements supplémentaires vous simplifieront la vie comme : l’installation d’un système de nettoyage automatique, un système d’éclairage la nuit ou encore une pompe à chaleur. Ils seront à prendre en compte dans votre budget.
2 - Déterminer l’emplacement idéal
La piscine est la continuité de votre maison et doit s’intégrer harmonieusement dans votre espace de vie. C’est pourquoi, il est recommandé de bien réfléchir à son emplacement ! Assurez-vous de posséder un espace vide suffisamment vaste permettant de l’accueillir sans empiéter sur votre jardin. Rassurez-vous, il n’est pas indispensable de posséder des hectares de terrain pour installer une piscine. Aujourd’hui, les piscinistes vous proposent des modèles de toutes tailles et de toutes formes.
Pensez également à l’usage que vous souhaitez en faire, cela vous aidera à déterminer son positionnement. Dans l’idéal, elle doit se trouver dans un endroit ensoleillé, à l’abri des regards et du vent pour pouvoir en profiter pleinement en famille ou entre amis.
3 - Faire appel à un professionnel reconnu
La construction d’une piscine demande un certain nombre de connaissances techniques. Afin d’éviter les mauvaises surprises et vivre votre projet en toute sérénité, il est vivement conseillé de faire appel à un professionnel compétent dans ce domaine.
Pour être certain de choisir la bonne personne, commencez par demander des recommandations à votre entourage ! Vous gagnerez du temps et éviterez ainsi les déceptions.
Sachez que le professionnel que vous choisirez, doit être en mesure de vous proposer plusieurs garanties :
- L’attestation d’assurance décennale qu’il doit vous remettre obligatoirement avant l’ouverture du chantier.
- L’assurance de responsabilité civile professionnelle qui couvre les risques liés au chantier.
- La garantie de parfait achèvement, qu’il devra vous remettre à la fin du chantier. Cette garantie, valable un an, stipule que le pisciniste est tenu d’effectuer (à ses frais) les travaux de réparation des défauts ou non-conformités constatés par le client.
Pour éviter toute déconvenue, adressez-vous à un professionnel reconnu et répertorié à la Fédération des Professionnels de la Piscine (FPP) qui regroupe plus de 1000 entreprises adhérentes. Un annuaire en ligne vous permettra d’en sélectionner un près de chez vous.
4 - Connaître les lois relatives à l’installation ou à la construction d’une piscine privée
En fonction des dimensions de votre piscine, vous aurez peut-être besoin d’une autorisation préalable ou d’un permis de construire.
Cas numéro 1 : Vous pouvez installer votre piscine sans autorisation…
- S’il s’agit d’une piscine hors-sol installée sur votre terrain 3 mois maximum par an.
- Si votre piscine est non couverte et que la superficie de son bassin ne dépasse pas 10 m².
- Si votre piscine, non couverte, de moins de 10 m², possède un abri mesurant moins d’1m80 de hauteur.
Cas numéro 2 : Vous avez besoin d’une autorisation préalable si la surface de votre piscine est comprise entre 10 m² et 100 m².
Cas numéro 3 : Vous devez obligatoirement obtenir un permis de construire…
Si la surface de votre bassin est supérieure à 100 m².
Si l’abri de votre piscine est au moins égal à 1m80 de hauteur.
Vous pourrez vous procurer tous les documents nécessaires pour réaliser une déclaration préalable ou une demande de permis de construire dans votre mairie. Sachez que les délais d’attente peuvent aller d’un à deux mois après le dépôt de votre dossier.
Enfin, une fois les travaux terminés, vous devrez déposer un formulaire « d’achèvement des travaux » auprès de votre mairie.
Notez également que votre commune peut avoir mis en place des restrictions spécifiques. Pensez donc à vous renseigner auprès du service de l’urbanisme de votre mairie pour vous assurer que votre projet est en règle.
5 - Respecter les règles de mitoyenneté
Lorsque vous déterminez l’emplacement de votre piscine, vous êtes contraint de respecter certaines distances pour ne pas gêner votre voisinage. Assurez-vous de ne pas l’implanter à moins de trois mètres de la clôture de chez vos voisins. Cela est valable pour les piscines hors-sol et enterrées. Cette règle nationale des trois mètres peut être différente selon les communes. Pour être sûr de vous, référez-vous au règlement du Plan Local d’Urbanisme de votre commune.
6 - Mettre en place un dispositif de sécurité
Afin de prévenir les risques de noyade et notamment des jeunes enfants, la loi oblige le propriétaire d’une piscine privée à installer au moins un dispositif de sécurité. Cela ne concerne pas les piscines fermées et les piscines hors-sol, mais uniquement celles partiellement ou totalement enterrées.
Il existe plusieurs types de systèmes de sécurité à choisir en fonction de vos usages : les alarmes, les barrières, les couvertures et les abris.
Dans le cas où vous n’auriez pas sécurisé votre piscine et qu’un accident survient, vous encourrez jusqu’à 45 000 euros d’amende !
7 - Pensez à vous assurer
Si vous faites construire votre piscine par un professionnel, il est vivement recommandé de souscrire à la garantie dommage ouvrage avant le démarrage du chantier. Cette garantie stipule qu’en cas de dégât couvert par la garantie décennale, l’équipement est automatiquement réparé voire remboursé par l’assurance, sans attendre la moindre décision de justice.
Cette garantie court dès la fin de la garantie de parfait achèvement et jusqu’à la fin de la garantie décennale.
8 - Déclarer sa piscine aux impôts
Vous vous demandez si la construction d’une piscine aura une incidence sur le montant de vos impôts ? Malheureusement, la réponse est oui ! En effet, une fois l’installation de votre piscine terminée, vous devrez la déclarer aux impôts dans les trois mois qui suivent. Une piscine enterrée ou hors-sol, qui ne peut être déplacée sans la démolir, est considérée comme un bâtiment annexe de votre maison et est assujettie à la Taxe d’Habitation. Elle est également soumise à la Taxe Foncière si elle est enterrée. Bonne nouvelle ! Si vous déclarez votre piscine dans les 90 jours qui suivent l’achèvement de sa construction auprès du Centre des Impôts Fonciers, vous pourrez bénéficier d’une exonération pendant deux ans.
Vous avez maintenant toutes les cartes en main, à vous de jouer ! Dans chacun de vos projets, prenez toujours le temps de bien vous renseigner et n’hésitez pas à vous faire accompagner par des professionnels. L’équipe d’experts de Vision’ère Immo est à votre écoute et répond à toutes vos questions. Contactez-nous !